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Travisisdead
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5 décembre 2005

L'encyclopédie du Nanar Vol 5: Psychocop

sans_titre71

Réalisé par Wallace Potts
Avec Robert R. Shafer, Jeff Qualle, Palmer Lee Todd
USA - 1988 - 1h23

Trois étudiants en droit organisent pour leurs petites amies un week-end tranquille, dans une gigantesque maison au milieu des bois... et bien entendu comme dans tous les slashers, un vilain tueur rôde dans le coin...

Je continue sur ma lancé des films à deux euros, en prouvant ainsi mon penchant sado-masochiste (n'allant pas jusqu'au dernier degré, je tiens à rassurer les connaisseurs) cinématographique. Et là je pense avoir trouver sûrement le plus mauvais film de tous les temps, harmonieusement nommé "Psychocop".

Tous les stéréotypes des pires "slasher movies" sont ici réunis pour le plus grand plaisir de... heu... non très sincèrement je ne vois pas à qui ce film pourrait provoquer une once de plaisirs. Je me demande comment on peut réaliser un aussi mauvais film, à part pour faire chier des producteurs qui aurait pu forcer le réalisateur à pondre une bouse pareille.

Bon relativisons la chose: qu'est-ce qu'on pourrait sauver?
Heu.... heu.... ah, oui, la musique, typique des films d'horreurs à petite production en provenance des années 80. Bon en clair c'est kitsch mais bon c'est plutôt tripant si on aime le genre (qui a osé dire que j'étais le seul?!)

A présent voyons les points négatifs: tout le reste qui est censé faire un film: je ne vais donc prendre que les trois points les plus importants à savoir le jeu d'acteurs, le scénario et la réalisation.

Pour le jeu d'acteur c'est bien simple, même un membre de l'équipe de nationale de jetée de nains catégorie plus de 40 ans serait plus crédible dans le rôle d'ado que n'importe lequel de ces imposteurs se faisant appelé "acteur". C'est en tout point un réel massacre, rajoutons à cela un doublage français des plus mauvais, probablement fait par une bande d'intermittents en colère voulant frapper plus fort qu'avec une intervention de plus en direct du prime time de la Star Ac'. C'est donc simple: on ne peut même pas parler de jeu d'acteurs, vu que le film n'en possède pas (d'acteurs).

Le scénario à présent: alors franchement faut arrêter la coke les mecs.
Un malade mental fraîchement devenu satanique depuis sa remise en liberté réussi à devenir flic et passe son temps à massacrer des gens à coups de matraque dans la bouche (au premier sens du terme) ou d'électrocution au tazer.
Voilà c'était le scénario. Il existe quand même des dialogues remplis de répliques qui feraient rougir de jalousie Quentin Tarantino, notamment celles du "Psychocop" qui sont toutes jouissives tellement elles atteignent un taux de ringardise proche du niveau d'une rencontre entre le pire épisode de "Hélène et les garçons" et de n'importe quel Sentaï japonais très mal doublé des années 80 (rahhh génération "Club Dorothée" quand tu nous tiens).
En passant je pousse mon coup de gueule concernant la jaquette DVD de ce magnifique chefs d'oeuvre qui nous stipule que le film est interdit au moins de 16 ans alors que même n'importe quel épisode des "Teletubbies" est supérieurement traumatisant en tout point.

Quant à la réalisation je dois avouer que un plan m'a tout de même fait "tilter", il dure certes 2 secondes, mais je pense que le cinéaste, si on peut appeler ainsi l'auteur de ce crime contre l'humanité, a dut déployer de toute sa créativité (ou bien arrêter la coke).

Bref autant certains films se laissent regarder avec un bon gramme et demi d'alcool dans le sang malgré leurs faibles pouvoirs attractifs ("Maximum overdrive", "Turkish Star Wars", "Street fighters", "La bande à Picsou et le trésor de la lampe perdue" ou bien toute la somptueuse filmographie de Max Pécas), autant là je dis non sauf si vous êtes sur le point de faire un coma éthylique.
Mais le pire du pire, c'est qu'ils ont osé faire une suite en 1993 judicieusement nommée "Psychocop retruns"... Alors là je ne comprends plus rien...

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