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Travisisdead
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1 décembre 2005

Kundun

sans_titre15

Réalisé par Martin Scorsese
Avec Tenzin Thuthob Tsarong, Gyurme Tethong, Tulku Jamyang Kunga Tenzin
USA - 2h10 - 1997

A travers l'histoire de la quatorzième réincarnation du Bouddha de la Compassion, de son plus jeune age a l'invasion du Tibet par l'armée de Mao et a son exil en 1959, hommage au Dalaï-lama. "Kundun", c'est l'aventure d'un jeune homme qui se forgea en quelques années une stature de leader et resta fidèle a ses principes de non-violence pour conduire son peuple a travers l'une des périodes les plus tourmentées de son histoire.

Bon soyons franc tout de suite, ce "Kundun" est loin d'être le meilleur film du grand Scorsese. C'est à mes yeux son film de commande le moins personnel qu'il ait pu réaliser.
Le personnage du quatorzième, et toujours actuel, Dalaï-lama ne rentre pas en effet dans les critères souvent anti héroïques dont nous a habitué le cinéaste. Le plus étonnant est que ce film succède le mastodonte "Casino" et procède "A tombeau ouvert", que l'on pourrait qualifier de sorte de remake de "Taxi driver" avec des personnages plus "barges".

Bref, ce "Kundun" fait plutôt mouche pour son sujet, mais là où ça devient intéressant c'est au niveau de la réalisation. Bon encore une fois, on est à des kilomètres de ses meilleures oeuvres, mais le tout possède un charme incontestable comparé à la plupart des productions de ce genre. En effet, le film possède son propre style, Martin Scorsese y met sa touche personnelle, c'est incontestable.

A retenir notamment les scènes symboliques du début qui se reproduisent en quelques sortes sur la fin (je pense aux plans où notre Dalaï-lama se réveille et se redresse de son lit, le tout fait en caméra subjective) ou bien la scène de cauchemars où il se retrouve encerclé de cadavres de moines. Mais malheureusement ce ne sont que quelques plans dans le film qui lui reste relativement classique dans son déroulement et sa réalisation.

Mention spéciale aux acteurs, tous très justes dans leurs rôles, qui sont de véritables tibétains, amateurs qui plus est et à un B.O de qualité signée Philip Glass (dont je n'ai écouté que le score de "Truman show" qui m'avait déjà bien convaincu) qui fait penser un peu aux musiques harmonieuse faites au synthétiseur, mais qui est très réussi dans ce cas.

Bref un petit Scorsese, mais bon ça a tout de même le mérite de nous raconter la vie de l'un des plus grands hommes de ce siècle et puis notre cinéaste favori peu bien se permettre un peu de souplesse et de repos (surtout juste après avoir signé "Casino", qui je le rappelle est le plus gros choc cinématographique des années 90 avec "Pulp Fiction").

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